Gestion des ressources naturelles - Eau

    Il existe de nombreux modèles de systèmes de potabilisation des eaux de surface, dont les technologies, plus ou moins complexes, composées de plusieurs procédés aux agencements variés, affichent des performances variables selon les caractéristiques de la ressource en eau et les conditions de production.

    Fruit d’un travail de capitalisation d’expériences menées en Mauritanie et au Sénégal entre 2000 et 2016 dans la vallée du fleuve Sénégal par le Gret et ses partenaires, cet ouvrage restitue les technologies de potabilisation qui y ont été testées et éprouvées.

    Il se présente sous la forme d’un guide proposant un aperçu des technologies appropriées au fleuve Sénégal, qui peuvent également être appliquées à d’autres contextes d’Afrique de l’Ouest. Dans une optique pédagogique, ce guide privilégie des explications et descriptions techniques délibérément simplifiées.

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    L’Atlas régional eau potable et assainissement est un document de référence qui permet le suivi de la mise en œuvre des politiques et orientations locales en matière d’hydraulique et d’assainissement sur toute l’étendue de la région de Saint-Louis. Cet Atlas est régulièrement actualisé afin de mettre à jour les indicateurs d’accès et de qualité des services d’eau potable et d’assainissement de la région.

    Le présent Atlas a été réalisé dans le cadre du programme d’Appui aux initiatives des collectivités locales pour l’hydraulique et l’assainissement (Aicha) mis en œuvre par l’Agence régionale de développement de Saint-Louis, l’Ong Gret et Le Partenariat. Ce programme a bénéficié de l’appui financier des collectivités territoriales de la région de Saint-Louis, de la région d’Occitanie, de la communauté d’agglomération du Sicoval, du Syndicat des Eaux d’île de France, des Agences de l’eau Seine Normandie et Adour et Garonne et de l’ONG MON-3.

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    De 2013 à 2016, sept communes de 12.000 à 45.000 habitants: Diawara, Ourossogui, Keur Baka et Gainte Painté au Sénégal, Rosso, Boghé et Maghta Lajar en Mauritanie, appuyées par le Gret et Eau Vive, ont cherché à développer des mécanismes d’assainissement amélioré des eaux usées et pluviales et de gestion des déchets sur le long terme.

    Ces initiatives, appuyées par l’Agence Française de Développement (Facilité d’innovation pour les ONG « FISONG) et l’Union Européenne (guichet « Autorités Locales ») ont été regroupées sous l’intitulé « Acteurs Locaux de l’Assainissement et des Déchets : Innovations » ou « ALADIN ».

    Les services publics d’assainissement testés dans le cadre de cette démarche se voulaient fondés sur la coordination des compétences présentes sur leurs territoires, construits sur la base de la mobilisation des ressources locales et pouvant être pérennisés sans reposer sur des subventions extérieures pour leur fonctionnement.

    Ce cahier a pour objectif de présenter succinctement les acteurs en présence et les services d’assainissement et de gestion des déchets qui ont pu être mis en place et d’analyser les processus de décision qui ont conduit à ces services. Un troisième point d’analyse porte sur les méthodologies d’appui à la maîtrise d’ouvrage communale, testées par les ONG partenaires des communes concernées par cette expérience pilote avec le triple souci de renforcer les compétences des communes, d’atteindre les résultats fixés dans le cadre de ce projet et d’éviter l’écueil de la substitution.

    Developper-des-services-durables-de-gestion-des-eaux-usees-et-des-dechets-dans-les-petites-villes_.pdf


    La nouvelle réforme de l’hydraulique rurale modifie en profondeur la gouvernance de l’eau, puisque les précédents acteurs sur lesquels reposait la gestion - les Asufor/Asurep et les comités de gestion – se voient démis de leur rôle d’organisateurs des services dans leur localité. Le nouveau cadre institutionnel s’appuie principalement sur deux piliers : l’Office des forages ruraux (Ofor), en tant qu’institution étatique responsable du service, et des entreprises privées, chargées de la production et de la distribution de l’eau sur de vastes périmètres. Le choix de la recentralisation des décisions sur la gestion de l’eau et le manque de clarification quant à la participation des usagers risquent non seulement de rompre le lien entre ces derniers et les acteurs du service, mais entrent également en contradiction avec les tendances et réflexions actuelles sur les « communs », qui accordent une place de plus en plus importante à la société civile dans la gouvernance des services publics.

     Ce nouveau cadre institutionnel, encore en cours d’élaboration, appelle donc à interroger les dispositifs permettant d’assurer les principes de redevabilité et de faire le lien entre les usagers et les gestionnaires. C’est dans ce contexte que le Gret, l’université Gaston Berger (UGB), l’Agence régionale de développement (ARD) de Saint-Louis et la Fédération des usagers des réseaux d’eau de Saint-Louis ont souhaité mener des études, dans le cadre du projet Sense (Suivre ensemble les services d’eau potable du Nord) financé par l’ordonnateur du Fonds européen de développement au Sénégal.

     Ce document présente la synthèse des études 2 et 3, ainsi qu’un aperçu des propositions en matière de dispositifs de représentation des usagers et de cadres de dialogue sectoriels.

    Cahier-projet_Projet-Sense-Senegal_compressed_1.pdf

     


    A Sabou Ciré, les habitants se sont mobilisés pour aménager un barrage.

    Cette initiative permet une meilleure gestion des eaux de surface qui alimentent la mare naturelle, et la valorisation des ressources toute l'année.

    Le village a gagné en autonomie.

    Une initiative répertoriée dans le cadre du programme RIMRAP.


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